Premier pas

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Premier pas

Nettoyez l’extérieur du moteur après avoir bouché le carburateur et la sortie d’échappement de façon àéliminer la saleté. Huile de coude + brosse àdents, faut que ça brille ! Cette opération est àréaliser en extérieur, avec des gants (produits odorants et parfois toxiques) et àl’écart de votre plan de travail tout propre.

Prenez le temps d’observer attentivement votre moteur sous toutes les coutures avant de vous lancer, et n’hésitez jamais àprendre des notes : nombre et sens des rondelles et des joints, position, longueur et type de vis, sens du carburateur.

A la différence d’un moteur 2 temps qui produit une explosion àchaque tour, le moteur 4 temps n’a qu’un cycle moteur que tous les deux tours :

Le premier tour de vilebrequin en partant du point mort haut (PMH) comprend les cycles :

1) admission - ( La soupape d’admission s’ouvre / Le piston descend et aspire le mélange)
2) compression - ( Les deux soupapes sont fermées, le piston comprime le mélange air / carburant )

Le deuxième tour comprend les cycles :

3) explosion / détente - ( Le mélange s’enflamme et pousse le piston vers le bas )
4) échappement - ( La soupape d’échappement s’ouvre / Le piston chasse les gaz brà»lés par le conduit d’échappement)

Démontez la bougie sans perdre son joint , déposez le pot d’échappement ainsi que la pipe de sortie,

Déposez le pointeau après avoir compté précisément le nombre de tours depuis sa position jusqu’àfermeture complète sans serrer exagérément, sous peine de marquer l’aiguille du pointeau ( Nombre de tours complets + fraction de tours en minutes ( 1/2 tour = 30 minutes, 1/4 de tour = 15 minutes, etc) )

Déposez le carburateur et sa pipe d’admission, le dispositif de starter si présent, regroupez les avec vis de fixation et les joints (papier / toriques ) dans un récipient séparé.

Déposez le cache-culbuteurs, nettoyez la partie intérieure des résidus d’huile, et stockez le avec ses vis de fixation ( vous pouvez noter l’empreinte, le diamètre ainsi que la longueur des vis au passage, ça ne coà»te rien )

Avant de continuer le démontage, vous allez repérer le calage de la distribution de votre moteur :

L’arbre àcames actionne des poussoirs qui poussent des tiges métalliques ( tiges de culbuteurs) qui actionnent des basculeurs ( culbuteurs ) chargés d’ouvrir et de fermer les soupapes.

Sur les premières générations de moteur de marque O.S, ces tiges étaient apparentes ; elles sont maintenant protégées par des tubes aluminium garnis de petits joints toriques pour l’étanchéité et la lubrification.

L’arbre a cames a un calage précis qu’il faut absolument respecter pour que les soupapes ne rentrent pas en contact violent avec le piston ne se transforment pas un démarrage en « Soupe au Piston et sauté de bielle  » (casse mécanique).
De même sur nos automobiles avec une distribution entraînée par courroie crantée, si le calage n’est pas bon, où si la courroie casse, le moteur est immédiatement endommagé.
Sur nos micro-moteurs, l’entraînement de l’arbre àcames se fait le plus souvent par une réduction par engrenage àtaille hélicoïdale où droite, avec renvoi à90° incorporé àcelui-ci pour les moteurs O.S, donc pas de souci de rupture ce côté là.
L’arbre àcames est chargé d’actionner les soupapes en fonction de la position du vilebrequin.
Il tourne grâce àun engrenage au 1/3 de la vitesse du vilebrequin .