CAP 232 .40 KYOSHO
Il y a des jours où il ne fait franchement pas beau, où il n’y a plus un seul modèle à construire ou à réparer et que l’on ne sait pas quoi faire de ses dix doigts. On se décide alors à aller faire un petit tour et on tombe malencontreusement sur un magasin de modélisme. Tiens c’est bizarre...! Puisqu’on est là , on va aller jeter un petit coup d’Å“il. Je flâne dans les rayons pour me retrouver sur celui des avions de voltige. Coïncidence ? Toujours est-il que je me mets à réfléchir sur le fait que je ne possède pas de vrai avion de voltige classique et qui ressemble à quelque chose d’autre qu’une planche ou une caisse. Je regarde attentivement tous les modèles présents pour finalement arriver sur les produits Kyosho. Mon regard est attiré par le petit cap de la gamme. Il est vrai que la décoration est plutôt chatoyante. Je regarde sur le côté pour voir le prix : c’est quand même pas cadeau, mais la qualité du kit justifie pleinement le tarif. Bien que plus tout jeune, ce Cap est splendide avec sa décoration Breitling tricolore et comme les qualités de vol des avions Kyosho ne sont plus à prouver, je décide de me jeter à l’eau et de casser ma tirelire ( je vais me faire tirer les oreilles en rentrant à la maison ce soir) . C’est donc pleinement satisfait de mon forfait que je repars du magasin avec la grosse boîte sous le bras.
LE KIT :
Le carton est de belles dimensions et dans la plus pure lignée Kyosho. Le Cap y est représenté de ¾ face et ¾ arrière sur les côtés. On trouve aussi un petit texte explicatif sur la décoration du modèle qui représente, en fait, l’avion sur lequel Patrick Paris fut champion du monde de voltige en 1996. Les cotes du modèles sont, bien évidemment, énumérées. Le poids annoncé de 2200 g équipé me paraît bien optimiste mais bon, si cela se révèle exact, mon petit Cap sera capable de passer le 3D avec le moteur que je lui réserve. Ne nous emballons tout de même pas et ouvrons ce précieux carton. A l’intérieur, nous trouvons tous les éléments du kit soigneusement emballés dans des sachets plastiques et calés par des morceaux de carton. A savoir :
– Deux belles planches d’autocollants.
– La notice en japonais et anglais (Sic...) heureusement accompagnée de sa traduction, un feuillet avec les références de toutes les pièces détachées disponibles (au cas où) et une carte à renvoyer que je ne sais même pas ce qu’il y a marqué dessus car entièrement rédigée en japonais !
– 2 ½ ailes avec ailerons posés mais charnières non collées.
– Le fuselage avec la platine radio installée et le couple pare feu déjà résiné. Il est à noter que les écrous à griffes pour la fixation de l’aile et du fuselage sont déjà posés. Il est constitué de balsa plus C.T.P. à l’avant et d’un treillis de baguettes balsa 6x6 à l’arrière. Le maître couple est de bonne taille (13 cm), ce qui permettra de loger la radio sans problème.
– Les empennages en structure entoilée.
– La verrière est de belle taille et de très bonne qualité.
– Le train est en alu et emballé dans du papier afin de ne pas abîmer le reste du kit. Il me paraît un poil souple (il va falloir poser en douceur !).
– Toutes les cordes à piano, gaines thermo et le bois dur nécessaire à la réalisation des tringleries.
– Plusieurs sachets d’accessoires contenants le bâti, le réservoir, les roues et toute la visserie utile. Tiens, il n’y a ni le capot ni les carénages de roues ! Bizarre, bizarre... Je revérifie bien à l’intérieur et me demande comment j’ai fait pour louper la grosse boîte qui se trouvait dans un coin. Je l’ouvre pour découvrir, à mon grand soulagement, le magnifique capot (en ABS : beurk.. !) peint aux couleurs du fuselage et les carénages de roues ayant reçu le même traitement. L’ensemble du modèle est entoilé au film thermorétractable admirablement posé.
Il vous faudra donc acquérir, pour mener à bien le montage de cet avion, un peu de durit, cinq servos standards, le moteur, l’hélice et le cône de 57mm. Etant quand même sceptique sur la masse annoncée, j’ai procédé à une petite pesée du kit au sortir de la boîte. Voici ce que j’ai relevé :
– Aile gauche : 245g
– Aile droite : 208g (ça sent le décrochage disymétrique ça !)
– Fuselage : 446g
– Stab complet : 62g
– Dérive complète : 27g
– Capot : 124g
– Verrière : 45g
– Train : 80g
– Carénages + roues : 55g
– Accessoires : 240g
Ce qui nous donne un total de : 1532g. Et si l’on considère qu’il faut installer l’équipement, on atteint allégrement les 2500g. QUOI ! On nous aurait menti ! Bon d’accord, c’est pas trop grave cela restant quand même dans la limite du raisonnable.
ASSEMBLAGE :
Je me régale d’avance à l’idée de monter ce merveilleux appareil qu’est le Cap 232. Retroussons nos manches et : BANZAI ! La notice est extrêmement explicite et les nombreux dessins permettront de mener à bien la construction. Cela étant dit, les débutants auront quelques petits soucis car toutes les astuces de montage inhérentes à l’expérience d’un modéliste confirmé, ne sont pas expliquées. Toujours est-il que cet avion, de par sa géométrie et son domaine de vol, ne s’adresse pas au débutant (il va falloir attendre encore un peu).
Les deux demi-ailes sont reliées entre elles par l’intermédiaire d’une clé en C.T.P. 4mm. Badigeonnez donc copieusement les fourreaux et les nervures d’emplanture avec de l’époxy 5 min. Insérez la clé dans un des deux logements et alignez le deuxième panneau en place en veillant bien à faire coïncider les deux bords d’attaque et de fuite. Maintenez le tout en place en posant un ruban adhésif durant le séchage. Il serait, en effet dommage de voler avec un avion dont les ailes seraient vrillées (ça fait quand même désordre sur un avion de voltige, non ?). Le dièdre présent peut paraître étrange mais une fois le tout assemblé, cela ne nuit nullement à l’allure générale.
Il faut maintenant coller les charnières. Ces dernières peuvent sembler un peu légères mais en fait, c’est béton ! Afin de faciliter le travail, il vous suffit de les coller sur l’aileron en infiltrant un peu de cyano. Une fois sèche, installez l’aileron en place sans laisser de jour et recommencez l’opération d’infiltration du côté du faut bord de fuite. Attendez un moment puis actionnez l’aileron afin de faire craquer le peu de cyano qui pourrait subsister au niveau de l’articulation. En ce qui concerne l’installation des servos d’ailerons, je me ferais une immense joie de vous la décrire plus loin.
Le plus gros du boulot se situe sur le fuselage. Les empennages sont installés de façon on ne peut plus classique sauf que le stab n’est pas collé à l’époxy mais à la cyano. Cela peut faire peur, mais c’est la seule façon d’éviter de souiller la moitié du stab en l’insérant. Donc ! Positionnez le stab en place en vérifiant son alignement par rapport à l’aile et au fuselage et faites couler la cyano au niveau des zones de contact. Un petit point, pour les étourdis, ôtez l’entoilage au centre du stab car il paraît que ça colle moins bien sur le film que sur le bois. Tant qu’on y est, collons la dérive de la même façon. Pour le collage des charnières des volets de dérive et de profondeur, faites de même que pour les ailerons. J’allais oublier ; je vous invite, fortement à insérer un U en C.à .P. 2mm pour solidariser les deux volets de stab afin de limiter la différence de débattement de ces derniers. En effet, les tringles livrées sont un peu trop souples et un léger différentiel se fait sentir si vous n’installez pas ce fameux U. Ah... ça commence à ressembler à quelque chose c’te p’tite bête la !
L’installation de la roulette de queue se fait après pliage, aux cotes indiquées par le schéma, de la C.à .P. la soutenant. Après, il suffit juste de visser le support en place en insérant la C.à .P. dans la dérive. Pour ce qui est du train d’atterrissage, il suffit juste de le visser en place. Les carénages de roues seront tout simplement installés en suivant aveuglément le dessin N°10. Voilà , c’est fini ; enfin presque.
INSTALLATION MOTEUR :
La plage de moteurs recommandée par le fabricant va du .40 au .46 en 2 Tps et du .48 au .52 en 4 Tps. Comme je vous le disais précédemment, c’est à une motorisation plutôt musclée que je destinais ce petit Cap : un Super tigre .60 en l’occurrence. Après un premier montage à blanc, il s’est avéré que l’installation de ce moteur m’aurais obligé à charcuter, comme un boucher, (notez le jeu de mots) le magnifique capot.
Bon, tant pis pour le 3D. Ce sera donc un OS .46 FX qui prendra place dans le nez de l’avion. Remarquez que c’est quand même la cylindrée maximale préconisée par Kyosho.
L’installation du moteur est une vraie partie de plaisir, le constructeur ayant pensé à nous en traçant des repères qui permettent l’alignement parfait, de n’importe quel moteur dans la limite autorisée, avec le bâti fourni. Mon OS est installé avec la tête légèrement penchée vers le bas, ce qui permet au pot de venir se cacher dans le tunnel prévu à cet effet. Après mise en place du capot, je constate qu’il va falloir le retailler légèrement, dans sa partie inférieure, afin de laisser passer l’avant dudit pot d’échappement. Vissez-le en place à l’aide des cinq vis Parker fournies en ayant pris soin de vérifier l’alignement avec le cône. Un petit trou pour le pointeau et un autre pour la bougie terminent le travail. Le réservoir livré s’encastre dans l’ouverture du couple pare feu et est maintenu en place avec de la mousse et une baguette balsa afin qu’il ne recule pas. De par cette configuration, l’accès aux durit est vraiment facilité après démontage du capot. Cerise sur le gâteau : j’ai posé un coude en caoutchouc afin d’éloigner, le plus possible, les gaz d’échappement. Ca facilite grandement le nettoyage de la cellule après une journée de vols. Pour tout vous dire, je joue avec le feu en empruntant, à chaque fois, le liquide lave vitre de ma femme. Je crois qu’elle se doute de quelque chose ; alors CHUT... !
INSTALLATION RADIO :
Etant donné que l’on vient de terminer le montage du moteur, je vais commencer la description de l’installation radio par le montage de la commande des gaz (vous noterez que j’essaye de faire des transitions dignes d’un présentateur télé). J’ai préféré remplacer la corde à piano fournie dans le kit par une gaine souple de 2mm coulissant dans un tube guide de 3mm avec une chape métal du côté moteur et une bague réglable du côté servo. Ce montage permet de limiter tout point dur et flexion qui pourraient être néfastes. Le servo utilisé est un MSX 6 de chez Multiplex tout comme à la profondeur et à la dérive.
Au niveau des empennages, j’ai utilisé les tringles fournies dans le kit. Vous devrez les assembler vous-même. Utilisez le grand bout de bois dur pour la commande de direction et le plus petit pour celle de profondeur. Les tringles seront reliées aux palonniers de servos par kwick-links et aux guignols par des chapes plastique que je vous conseille vivement de remplacer par d’autres en métal (sécurité et survie de l’avion obligent !).
Passons maintenant aux ailerons. Ils sont actionnés par deux servos (des EOS 3) en prise directe sur chaque gouverne par l’intermédiaire de kwick-links et chapes métal. Ces servos sont fixés sur des platines qui sont elles-mêmes encastrées dans des puits déjà découpés. Un petit mot sur ces puits : et bien, il va falloir vous armer de votre meilleur cutter et les retailler afin de pouvoir y insérer les servos. Un bon point pour Kyosho est le fait que des petites cordelettes sont présentes afin de pouvoir tirer les fils de servos sans trop de difficulté. Une fois en place, infiltrez quelques gouttes de cyano pour sécuriser l’ensemble. Découpez les carénages de servos et collez les au double face pour moquette (c’est fin, super costaud et pas cher).
Le pack d’accus est un 4.8v 650mAh ; il est fixé au double face juste en avant de la platine radio. Le récepteur prend place à côté de l’accus. Avec cette configuration radio et le moteur utilisé, il na pas été besoin d’ajouter un seul gramme de plomb pour obtenir le central adéquat.
FINITION :
La finition du modèle consiste à la pose des autocollants et de la verrière. Découpez soigneusement tous les stickers et posez-les à l’eau savonneuse en chassant les bulles à l’aide d’un morceau d’essuie-tout. Attendez cinq bonnes minutes que ce soit sec et admirez le chef-d’Å“uvre. C’est beau non ? Ne faites surtout pas comme moi. J’ai collé le premier sticker à sec et j’ai obtenu, malgré le soin apporté à l’opération, plein de petites bulles qu’il est alors impossible de chasser. De plus, il faut viser juste du premier coup sous peine de détériorer l’autocollant en le retirant. Bref, la méthode de l’eau savonneuse reste la plus sà »re et la plus esthétique.
Pour ce qui est de la verrière, plusieurs solutions s’offraient à moi : soit la laisser transparente, auquel cas il aurait fallu peindre et aménager entièrement le cockpit en y installant un buste de pilote ; soit la peindre en noir. Primo, je ne suis pas un fan des cockpits aménagés. Deusio, je préfère une verrière foncée qui met plus en valeur les formes de cette dernière et tertio, un aménagement complet provoque une surcharge pondérale qui peut facilement être évitée. Ce sera donc une verrière toute noire. Elle est peinte, à l’intérieur, avec de la peinture en bombe en ayant pris soin de bien dépolir la surface avec du papier de verre très fin (600 à 1000). Il ne vous reste plus qu’à la mettre en place et à la fixer à demeure avec quatre vis Parker. Pour augmenter un peu le côté bête de voltige, j’ai installé des triangles de visualisation en bouts d’ailes. Ils sont réalisés en corde à piano 1.5mm.
CENTRAGE ET DEBATTEMENTS :
Le centrage pour le premier vol devra se trouver entre 95 et 110 mm du bord d’attaque à l’emplanture. J’ai donc coupé la poire en deux, ce qui nous donne : 102mm. Les débattements préconisés sont :
– ailerons : +/- 10 mm
– profondeur : +/- 8 mm
– direction : +/- 20 mm
Tout ceci me paraissant un peu léger, c’est finalement avec les débattements suivants que j’ai fait le premier vol ; à savoir :
– ailerons : +/- 20 mm
– profondeur : +/- 20 mm
– direction : +/- 50 mm
Cela peut paraître beaucoup, mais j’aime bien quand c’est violent. Remarquez que les débattements constructeur sont tout à fait corrects pour effectuer le premier vol en toute sécurité.
EN PISTE BANDE DE JOYEUX DRILLES :
C’est par un beau jour de février, mais très venteux, que la bande de potes s’était donnée rendez-vous sur le site du centre départemental de modélisme des Marmousets à la Queue-en-brie afin d’assister au premier vol du Cap et pour se dégourdir un peu les doigts.
– Salut les mecs ça gaze,
– Ouais p’tit gars mais t’as vu ce vent de fou !
– Ok, y’a un peu de zeph mais bon, sans péril, y’a pas de gloire.
– Dis-moi, t’es devenu pouète toi ?
– Non non, je m’entraîne juste pour devenir comme toi Koamm.
Après quelques minutes notre joyeuse bande se décide enfin à monter sur le promontoire où se trouve la magnifique piste. Le vent se fait sentir un peu plus fort là haut et Laurent commence à ressembler à un membre du groupe des Jackson five. Il faudrait que tu penses à te couper les cheveux Lolo. Bref, le matériel est sorti du coffre de la voiture et notre rédac’chef préféré commence à shooter mon petit Cap. Une petite troupe de modélistes, qui s’était cachée du vent dans les bungalows, vient jeter un coup d’Å“il sur ces pauvres fous que nous sommes. Laurent sort l’anémomètre qui indique 40Km/h. Va y avoir du sport ! Notre spécialiste planeurs, Eric, tente un petit vol avec sa tito intégrale sur la petite pente jouxtant le seuil de piste devant les regards incrédules des spectateurs. La tito ne semble pas trop se faire secouer et cumule les passages au ras de la crête. Je demande à Lolo de tester le site avec son Arrow 40 ; on ne sait jamais ! Tout se passe pour le mieux alors, maintenant, il faut se jeter à l’eau sous peine de passer pour une poule mouillée. Dernière vérification des débattements, le plein est fait et le moteur démarré. Le .46 FX que j’utilise tire allégrement la 12x5 Graupner. Il faut dire qu’il vient d’être refait à neuf. Réglage du ralenti et c’est parti pour le taxiage vers la piste. Avec le fort vent ce n’est pas une partie de plaisir, l’avion ayant une forte envie de se retrouver face au vent. On emmène donc le petit Cap en bout de piste. Mise en puissance progressive, l’animal roule sur cinq à six mètres avant de passer tout seul sur son train. Cinq mètres plus loin, une petite action sur la profondeur permet un envol tout en douceur. Quelques crans de trim à piquer seront seuls suffisants pour lui donner une ligne de vol correcte. La puissance se fait sentir et la prise d’altitude est très rapide. Je réduis les gaz et amorce un virage par la gauche pour effectuer un premier hippodrome afin de sentir la bête. Bon, dans cette configuration de vol, ça se comporte un peu comme un trainer. Je reprends un peu d’altitude afin de le tester plus correctement. Le fort vent du jour ne paraît pas du tout incommoder la bestiole qui prend juste beaucoup de vitesse dans la branche arrière. Le décrochage intervient très tard et l’avion part sur l’aile gauche (40g de plus, ça aide). Il faudra néanmoins recommencer cet test dans des conditions météo plus favorables afin de vraiment se donner une idée de la vitesse à laquelle il intervient. Quelques figures de voltiges sont tentées mais ce satané vent vient tout gâcher. Tant pis, je reviendrais demain.
Le lendemain, le vent s’est calmé et est toujours dans l’axe de la piste (cool). Le taxiage est bien plus facile et très agréable avec un débattement de dérive conséquent. Mise en puissance et décollage à la hussarde. Le Cap décolle fort, presque à la verticale, pendant une centaine de mètres (après ça s’essouffle un peu). L’anticouple prévu d’origine est pile poil comme il faut. Essai de décrochage qui intervient toujours assez tard et part comme la veille sur l’aile gauche. On va pouvoir taquiner les grands angles. Bon, il est temps d’attaquer le retournage de crêpe. La boucle peut être de très grand diamètre et la vitesse reste presque constante dans les phases ascendantes est descendantes (le maître couple important et la grand diamètre de l’hélice y sont pour quelque chose). Les tonneaux rapides ne désaxent pas et les lents devront être travaillés pour ressembler à quelque chose. Le vol tranche tient à mi-gaz avec un soupçon de dérive et de compensation à piquer (ce qui est normal pour un Cap). Les déclenchés positifs ou négatifs sont violents au possible (j’aime ça moi quand ça arrache !). En ce qui concerne les vrilles (ventre, dos ou à plat), c’est du standard pour un avion de ce type. A savoir très efficaces et démonstratives. La puissance du moteur permet de maintenir l’avion pendu à l’hélice en le travaillant aux manches. Comme vous vous en doutiez, ce Cap est un voltigeur redoutable. De plus il se révèle être extrêmement sain aux grands angles sans aucune tendance à déclencher intempestivement et ça c’est plutôt agréable. Bref seules les performances du pilote seront limitatives. L’avion se freine correctement, moteur réduit, et allonge modérément. Son décrochage tardif lui permet donc de toucher la piste à une vitesse ridicule. L’atterrissage, de piste ou trois points, est par conséquent une formalité en veillant tout de même à poser en douceur afin de ne pas avoir à redresser le train après chaque atterro à l’américaine.
CONCLUSION :
Ce petit Cap 232 de Kyosho est un pur bonheur. Le montage est simplifié par une notice claire et précise et les qualités de vol au rendez-vous. Il est vrai que ce type de machine peut sembler plus adapté à des pilotes confirmés, mais son caractère peu vicieux et sa capacité à voler comme un trainer (en un peu plus nerveux quand même) permettent aux pilotes dégrossis d’avoir autre chose qu’une caisse à voler au bout des manches. Pour ne rien gâcher, sa magnifique décoration ne laisse personne indifférent sur le terrain. Je vous assure que vous allez faire des envieux. A consommer sans aucune modération. Bons vols à tous.
JéJé le roi du vol dos raté.
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES :
– Envergure : 1400 mm
– Longueur : 1250 mm
– Surface alaire : 36 dm²
– Masse annoncée : 2200 g
– Masse obtenue : 2500 g
– Charge annoncée : 61.1 g/dm²
– Charge obtenue : 69.4 g/dm²
– Dièdre : 3.5°
– Motorisation : .40 Ã .46 2 Tps / .48 Ã .52 4 Tps
– Moteur de l’essai : OS .46 Fx
– Hélice : 12x5 Graupner
– Radio : 5 v /5 servos
– Prix : 244 Euros
Ce que j’ai aimé :
– Qualité générale du kit
– Charnières sans axes
– Entoilage au film thermorétractable
– Qualités acrobatiques
– Vol aux basses vitesses
– Look
Ce que j’ai moins aimé :
– Capot et carénages en ABS
– Train un peu souple
– Chapes en plastique
Voir en ligne : http://www.kyosho.co.jp/web/product...