Baby Discus - JR models

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Un mois avant le départ pour le pèlerinage andorran avec les potes, je crois qu’il est temps de faire un peu le bilan de mon panel de planeurs. Une Tito, un Puzzle, un petit F3J (dont l’essai paraître prochainement dans RCM), un petit lancé-main et un petit canard de pente. Bon, ok, c’est pas mal, mais il manque quand même quelque chose du style semi-maquette qui vole vite et se remue fortement. Un petit tour chez New Power Modélisme pour jeter un coup d’Å“il sur les nouveautés et autres petits modèles qui seraient susceptibles de me convenir. En fouillant un peu, je tombe sur un carton de chez JR Models portant le doux nom de Baby Discus. L’envergure de 150 cm est parfaite pour le transport et en plus il ressemble vraiment àson grand frère avec la double cassure au bord d’attaque si caractéristique du Discus. Bref, je craque complètement et repart du magasin avec le petit colis qui me paraît vraiment léger.

DESCRIPIF DU KIT :

Le contenant est comme àl’habitude, chez JR, d’une monotonie rare avec ce carton d’emballage marron et une toute petite photo présentant le modèle terminé. Bref, l’important étant ce qu’il y a dedans, c’est avec la plus grande hâte que je l’ouvre afin de découvrir le contenu du kit. Passées les feuilles de papier kraft protégeant les différents éléments, on se retrouve face àface avec une machine désossée qui est bien plus petite que ce que je croyais. On trouve donc :

Les ailes :
Elles sont en expansé coffré déjàentoilées et décorées àl’Oracover. Il s’avèrera nécessaire de retendre un peu l’entoilage àcertains endroits. Les ailerons sont en balsa et reçoivent la même finition que les ailes. Ils ne sont pas fixés laissant ainsi le modéliste faire sont choix quant àla méthode qui lui convient le mieux. Les fourreaux de clés d’ailes sont déjàposés ainsi que le tube permettant le passage des fils de servos actionnant les ailerons. Il est ànoter que les puits des servos sont également fraisés. Le profil retenu par JR est le très classique Ritz 1-30-10 qui a déjàfait ses preuves que se soit en voltige ou bien en vol thermique. Avec de si petites cordes (140 mm àl’emplanture et 65mm au saumon), le profil fait vraiment lame de rasoir (gare aux foamies).

Le fuselage :
Le fuselage, de très belle qualité et ultra léger, est en fibre de verre gelcoaté blanc. Le plan de joint reste discret même si il pourra être reponsé et repeint pour les plus pointilleux d’entre vous. Le pied de drive et le nez sont bien renforcés par quelques couches de tissu de verre supplémentaire. Les karmans sont parfaitement moulés et l’ajustement avec chaque demie-aile est Nickel-Chrome d’autant plus que les trous pour les passages de clés d’ailes sont déjàpercés et cerise sur le gâteau : ils le sont au bon endroit. Monsieur JR nous a également simplifié le travail en noyant l’écrou permettant la fixation de la vis de serrage de stab. Bref, que demande le peuple ? Eh bien, comme le peuple en veut toujours plus, il aurait bien aimé que les gaines de commandes de profondeur et de direction soient montées dans le moule. La raison de cette demande est que si vous êtes du genre avec des mains de maçon, il va falloir demander l’aide de madame pour aller coller ces petites gaines au fond du fuseau. Et vous le savez aussi bien que moi ,ces dames n’aiment pas trop se coller les doigts àla cyano ! Toujours est-il que l’on est obligé de faire avec ; donc, courage !

Les empennages :
Le stab et le volet de profondeur sont en balsa 35/10 et entoilés. Le trou pour le passage de la vis de fixation est déjàpercé (ça évitera les triangulations hasardeuses ). Le volet de dérive est quant àlui en structure de balsa profilé et entoilé. Le seul petit problème concerne ce volet de dérive. En effet, celui-ci est entoilé alors que les chants ne sont pas poncés ?!! Une petite intervention àcet endroit sera utile si vous souhaitez vous servir de cette gouverne.

Les accessoires :
L’inventaire se termine tout naturellement par les accessoires. Il est dommage que la liste ne soit pas complète. Peut-être est-ce une initiative du fabricant afin de laisser choisir chacun selon ses goà»ts et habitudes. Manquent donc àl’appel : les gaines, tubes guides, chapes et autres cordes àpiano 0.8mm. Du côté des accessoires présents àl’appel, nous trouvons :
– quatre guignols en alu de très bonne facture
– deux clés d’ailes en C.à.P. 3mm
– une vis M4 de fixation de stab
– deux baguettes ( anti-écrasement ) balsa 10x10 percées pour les clés d’aile.
– une baguette balsa pour la fermeture de la dérive et l’accroche de son volet.
– Supports de servos d’ailerons en balsa dur.
– Support moteur pour les passionnés d’électrons.
– Deux queues de cochon pour fixation de verrière
– Une verrière àdécouper.
– Un baquet de verrière en plastique (pot de yahourt) également àdécouper.
– Deux caches servos d’ailerons en plastique (toujours pot de yahourt).
– Un plan A3 et une notice en Tchèque. Avec quelques illustrations montrant la mise en oeuvre du modèle avec une propulsion électrique.

Je remarque une fois de plus qu’il n’y a pas la moindre trace de notice dans notre bonne vielle langue. C’est bien dommage car cela doit certainement décourager certains d’entre nous. Toujours est-il que c’est aujourd’hui obligatoire et que l’importateur se doit de vous en fournir un exemplaire. Un rapide coup d’ oeil sur le plan pour apercevoir que la masse du modèle est de 360g. Je vous avoue avoir été surpris par cet excès d’optimisme. Retour sur l’illustration du carton pour voir 500g. C’est àen perdre son latin ! En fait, les 360g correspondent àla masse àvide du Baby Discus et non àsa masse finale (fallait pas exagérer quand même, c’est pas un LM).
Après ce tour d’horizon, je l’espère relativement complet, attaquons le montage de cet adorable petit planeur.

ASSEMBLAGE :

Le montage du Baby Discus nécessite tout de même une petite expérience en la matière car il s’est parfois avéré utile de broder quelque peu. De plus le pilotage de ce genre de petites bestioles, bien qu’étant tout àfait sain, requiert une certaine expérience sinon une expérience certaine. Donc, Mesdames ou Messieurs les débutants, ils va falloir attendre un peu avant de s’éclater comme un malade sur les pentes avec notre petit Discus. Bref, parlons peu mais parlons bien ! Malgré le fait qu’il semble qu’il n’y a plus rien àfaire, il va quand même falloir transpirer un peu, et comme nous n’avons pas de notice,... . Quoi qu’il en soit, il faut bien commencer par quelque part.

Ce seront donc les ailes qui ouvriront le bal.
Commencez par retendre l’entoilage qui est un peu plié de partout. Il est fort probable que ces ailes ont été entoilées pendant l’un des durs hivers tchèques et que l’entoilage ne supporte pas bien la douceur de nos étés.
La suite des opérations consiste àl’installation des servos d’ailerons. Les puits sont déjàfraisés et le tube pour le passage des câbles est posé. Voilàqui est fort aimable Monsieur JR car vous nous faites gagner énormément de temps. Un rapide montage àblanc d’un servo de 5,5 g me confirme ma première idée sur le fait qu’un 9g ne rentre pas dans l’épaisseur de l’aile. Elle est si fine qu’il vous faudra même ôter le peu de polystyrène qui reste au fond pour que le servo se loge dans l’intégralité de la dite épaisseur. Après avoir soudé vos rallonges de câbles, il est temps de fixer nos deux petits servos. Pour ce faire, quatre bouts de balsa, rainurés en leur centre, sont fournis. J’ai, cependant, préféré utiliser la bonne vieille méthode de la colle àchaud qui permet une plus grande souplesse d’utilisation mais aussi de rallonger considérablement la vie des pignons (si fragiles sur les 5,5g) en cas d’atterrissage manqué, de Tito déchaînée ou tout autre intervention d’un microbe vindicatif ! Installez àprésent les ailerons àl’aide de Blenderm ou tout simplement de scotch transparent, après les avoir redressé. Collez les guignols en place àl’époxy. Ne faite pas l’erreur de les fixer àla cyano car l’aileron est également en expansé coffré.

Pour l’instant, restons en làen ce qui concerne les ailes et passons au fuseau tout beau, tout rond, tout mignon. Le gros du travail reste la fixation des gaines de commandes. Ce sujet sera traité dans le chapitre installation radio. En fait, les seules choses àfaire àce moment sont la fixation des baguettes anti-écrasement au niveau de la jointure aile/fuselage et le collage de la baguette de fermeture de la dérive. L’installation des baguettes anti-écrasement n’est pas aussi évidente que l’on aurait pu le croire car l’accès n’est pas des plus aisé. De plus, elles ne sont pas coupées àla bonne taille, ce qui nous obligera àles retailler petit àpetit afin de pouvoir les installer sans le moindre jeu. J’allais oublier de vous souhaiter bonne chance pour l’installation de celle située le plus en arrière (les mains de Madame seront, ici, d’une grande utilité). Une fois ces baguettes correctement positionnées, enfilez les cordes àpiano. Il ne vous reste plus qu’àcoller les baguettes àla cyano ou àl’époxy en faisant bien attention de ne pas bloquer les C.à.P.. La baguette de fermeture de dérive est tout simplement ajustée et au besoin reponsée puis fixée àla cyano.

Le travail sur le fuselage étant terminé (mis àpart l’installation de la platine radio qui se fera ultérieurement), il est temps de passer aux empennages. Mais il n’y a rien àfaire me direz vous en relevant un sourcil. Eh bien si ! Vous répondrais-je ! Si vous souhaitez équiper le Baby Discus d’un volet de dérive opérationnel, il va falloir ôter l’entoilage au niveau du chant puis reponser en biseau et enfin réentoiler àl’Oracover blanc ou àl’aide de tout autre film d’entoilage de teinte similaire. J’ai articulé l’ensemble àl’aide de charnières plastique sur axe métal mais l’utilisation de charnière sans axe (en fibre) me semble plus appropriée (gain de poids, facilité d’installation et surtout, pas de point dur). Maintenant, pour ce qui est du stabilisateur, le positionnement du guignol ne permettant pas suffisamment de débattement, j’ai préféré simplifier les chose par une installation plus classique qui est mieux expliquée par une image que par des mots. Voilàqui clôture l’assemblage général de notre Baby Discus. Passons donc àla sempiternelle mais néanmoins essentielle mise en croix.

MISE EN CROIX :

Enfilez les cordes àpiano dans leurs logements respectifs et enfilez les ailes. Si vous êtes de ceux qui n’ont pas de chance (un peu comme moi), l’une des C.à.P. sera un peu trop longue. Il vous faudra donc la recouper pour que l’aile puisse se plaquer correctement sur le fuselage. L’heure des reproches étant maintenant terminée, le temps est arrivé pour les éloges. L’aile s’ajuste pilpoil sur le karman en forçant légèrement (ce qui nous permettra de nous passer de ruban adhésif pour la maintenir en place dans une configuration de vol raisonnable). Nota : vous remarquerez sà»rement la présence de scotch sur les photos. La raison est simple. Quand vous partez en vacances avec une bande de potes fou-furieux, il vaut mieux assurer le coup en vol car les coups ne manquent pas. Vissez àprésent le stab en place et vérifiez la rectitude. Une fois l’alignement obtenu, faites deux petites marques sur la dérive et le dessous du stab afin de retrouver le bon positionnement àchaque remontage.

INSTALLATION RADIO :

L’équipement radio idéal pour notre Baby Discus implique de casser quelque peu sa tirelire car il est, ici, indispensable de l’équiper en 5,5 g et 9g. Dans l’ordre, nous trouvons donc deux NS-500 (5,5g) aux ailerons et deux Robbe FS-50 (9g) àla profondeur et àla direction. Ces-derniers sont fixés sur une petite platine en C.T.P. 0,8mm doublée balsa 15/10 (c’est léger et béton).

La réception est assurée par un C17 de chez Graupner (qui sera remplacé par un R700 pour des raisons de centrage) et l’alimentation par un Pack de 4,8v 500mAh (lui aussi fixé sur une petite platine maison) qui assure une autonomie confortable àla pente.

Les commandes d’ailerons sont composées d’une chape métal M2 avec embout àsouder qui sera collé àun bout de tube guide 2mm renforcé corde àpiano 0,8mm pliée en Z côté guignol. En ce qui concerne la profondeur et la dérive, j’ai installé deux gaines 3mm dans lesquels coulissent deux tubes guide 2mm plus corde àpiano 0,8 mm. L’installation de ces commandes est, comme je vous le disais plus haut, une vraie partie de plaisir (non, non, je plaisante !) En bref, préparez-vous àune séance de collage de doigts en bonne et due forme ! Je ne vais pas vous décrire ma méthode qui est certainement très proche de la votre. En tout cas, collez tout ça sérieusement afin d’éviter tout flambage.

FINITION :

Sur ce genre de modèle, la finition se résume àla pose de la verrière et autres caches de servos ainsi qu’àl’application des quelques autocollants qui se trouvent dans le Kit. A priori, cette étape ne prend que peu de temps. Dans notre cas, cela risque de ne pas se révéler être exact. En effet, les marquages de découpent de la verrière ne sont pas adaptés au baquet. En gros, si vous suivez aveuglément ces marques, vous risquez d’avoir des surprises. Il faut donc y aller au feeling en procédant par petits bouts afin de ne pas ôter trop de matière d’un seul coup. Après avoir passé un bon moment àpester contre cette maudite verrière, il sera temps de la fixer sur son baquet (que vous aurez découpé au préalable et qui vous aura confronté au même problème que précédemment car, ici , ce sont les marques qui ne sont pas visibles) . Là, plusieurs solutions s’offrent àvous. Soit vous laissez la verrière transparente en aménageant un peu le cockpit, soit vous appliquez une petite couche de peinture afin de la rendre opaque. J’ai opté pour la deuxième solution afin de minimiser la masse du modèle. Vous me direz : Oui mais la peinture c’est lourd ! Soit ! Mais j’ai évidé le baquet de verrière en son centre, ce qui permet d’adapter plus facilement l’ensemble verrière-baquet sur le fuselage grâce àune flexibilité accrue. L’ensemble est fixé au ruban adhésif transparent.

En ce qui concerne les petits caches de servos d’ailerons en plastique pot de yahourt, ils sont découpés aux ciseaux et peuvent être maintenus en place par trois vis Parker. Ceci étant dit, j’ai préféré utiliser du double-face pour moquette qui àla particularité d’être très fin et d’un pouvoir adhésif remarquable. Les quelques autocollants sont tirés du kits et de l’ordinateur.

CENTRAGE ET DEBATTEMENTS :

Le centrage donné par la notice est situé à45 mm du bord d’attaque (àl’emplanture, cela va sans dire !). Après les premiers essais il s’est révélé être un peu trop avant. Je ne peux donc que vous conseiller de le reculer un peu selon vos goà»ts. Pour ce qui est des débattements, c’est la grande X. Aucune information ne nous est fournie sur quelque amplitude que ce soit. Chacun adaptera, ici aussi, àsa sauce en n’oubliant pas que sur des petites machines vives, il faut quand même y aller molo. Je vous donne les miens àtitre purement indicatif sans que ces-derniers soient une quelconque référence en la matière.
– Profondeur  :+/-10mm
– Direction  :+/-30mm
– Ailerons  :+10/-6mm
– A.F.  :+25mm

LET’S GET SOARING MAN !

6 juillet 2002, col de la bouteille, Andorre ; le bestiau est sorti de sa boite alors que les copains sont tous en l’air avec leurs gros trois mètres. Ca souffle drôlement aujourd’hui et àpresque deux mille mètres d’altitude, les planeurs vont vite (très vite) en sifflant àqui mieux mieux. Je commence àavoir des gouttes de sueur qui se forment sur le visage (le trac quoi !). En effet, c’est ma première expérience de vol en montagne. De plus avec une machine dont j’ignore tout ainsi qu’un vent et une portance de folie. Bref, ne me sentant pas encore suffisamment àl’aise pour voler dans un tel cadre et un tel volume, je demande àLolo de faire le premier vol. Le centrage lui semble un peu avant mais nous lançons quand même (on verra bien). Un simple petit lancer de femmelette anémique permet au Discus de s’élancer tout en douceur. Il part bien droit et un petit piqué permet de lui faire prendre un peu de vitesse (Oula , oula, ça siffle (j’adore !)) qu’il ne rechigne pas àemmagasiner (ça commence àfuser sévère cette histoire). Cela dit, il remonte légèrement après la prise de vitesse (sacré Lolo, t’avais raison pour le centrage). Malgré la petite taille et la faible masse de l’oiseau, les ailes sont très flexibles et ondulent de la même manière que le Discus trois mètre d’Eric ; ce qui est très intéressant pour le l’effet rebond en virage. L’extraterrestre attaque une série de virage type course aux pylônes qui confirment mon impression : le Baby Discus rebondit admirablement en virage rapide. Le très classique test de décrochage est difficile àobtenir avec la dynamique du jour. On y reviendra donc plus tard. Maintenant que tout parait on ne peu plus correct, la voltige la plus académique qui soit est attaquée avec brio. Tout y passe avec une efficacité redoutable. En fait, le petit Baby D. est aussi àl’aise que son grand frère dans ce domaine. La très bonne restitution permet de passer des boucles d’un diamètre intéressant, le taux de roulis élevé facilite les tonneaux de tous types, et le mordant de la dérive et du stab est tout indiqué pour des déclenchés de folie. Il est temps de poser et The One entame l’approche : ça file, ça file, et ça repart au trou. Bon, le bestiau allonge plus que de mesure et il va falloir envisager de sortir les appendices spécial freinage pour enfin atterrir tranquillement. Tout ceci est fort attirant et laisse présager de phénoménales sessions de vol de pente.

7 juillet 2002, Seu d’Urzell, Espagne ; le vent est moins fort mais la portance reste hallucinante. La pente est moins importante et l’altitude plus raisonnable (800m environ). Après avoir fait quelques aller-retours avec la Tito, je commence àme sentir àl’aise sur le site et décide de monter Baby D. afin de pouvoir en profiter un peu. Le centrage est reculé de 10 mm. Je saisis le planeur par le fuseau et lance l’engin dans son élément. C’est vrai qu’il est sur des rails l’animal ! Un test de piqué confirme la position , maintenant correcte, du centrage. Quelques passages de type Fangio et d’autres un peu plus Rock’n Roll attitude me permettent de constater que son bon caractère de la veille est toujours présent malgré les conditions différentes du jour. Le test de décrochage démontre une attitude franche et saine et une dizaine de mètres permettent de replacer le Baby D. dans une configuration de vol plus classique. Petit passage dos au ras de la crête pour les photos et pour satisfaire l’ego du pilote. Dans cette phase de vol, il n’est nullement besoin de pousser comme un malade sur la profondeur. En effet, un léger soupçon de piqueur permet de parcourir les cieux la tête en bas sans perte de vitesse. L’atterrissage pose le même problème que la veille : ça allonge terriblement. Il faut donc, une fois de plus, tout sortir pour finir par tangeanter la magnifique piste en herbe tout en douceur. Cette séance a été un pur régal, pour moi, car non content de commencer àprofiter pleinement du cadre magnifique de ce côté de la planète, j’ai également jubilé en faisant voler cette merveilleuse petite machine.

CONCLUSION :

Baby Discus n’est rien d’autre qu’un grand Discus mais en petit. En effet, il n’est pas toujours évident de reproduire les caractéristiques de vol d’un grand modèle sur un plus petit. C’est pourtant ce que JR Models a réussi àfaire, et pour ne rien gâcher, l’allure si caractéristique de l’original, avec sa double cassure au bord d’attaque, sa dérive et son stab si caractéristiques, a été conservée. Il y a fort àparier, qu’avec de telles qualité et un prix plus que raisonnable, beaucoup de petits Discus viendront renforcer prochainement le panel de nombreux modélistes vélivoles.
Bons vols àtous...

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES :

– Envergure  : 1500mm
– Longueur  : 770mm
– Surface alaire  : 19,9 dm²
– Masse annoncée  : 360 à600g
– Masse obtenue  : 530g
– Charge annoncée  : 18 à30 g/dm²
– Charge obtenue  : 26.6g/dm²
– Profil  : Ritz 1-30-10
– Radio  : 4v/4s
– Prix  : 132 Euros

Ce que j’ai aimé :
– Allure générale
– Préfabrication avancée
– Qualités polyvalence de vol
– Prix

Ce que j’ai moins aimé :
– Pas de notice en français
– Système de guignol de prof
– Gaines non posées
– Marques de découpe de verrière

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