Modèle réduit du FW190-D9
LE MODELE REDUIT : LE CHOIX
Comme pour beaucoup d’entre nous modéliste une des phase cruciale de la construction d’un modèle est le point de départ.
Je veux parler du choix lui-même, mis à part quand on a décidé de réaliser LE modèle dont on est "amoureux" et
qu’on fait sans se poser la question du choix.
Déterminer un modèle réduit d’avion n’est pas toujours chose aisée
(il y en a tellement sur le marché ).
Bien souvent on ne sait pas sur quelle base en choisir un plutôt qu’un autre.
En ce qui me concerne et dans ce cas précis , je me suis fixé plusieurs critères que j’ai essayé de respecter ,
bien sà »r ils ne regardent que moi et je n’ai nullement l’intention de vouloir généraliser ce type de choix, en fait
cela dépend surtout de l’humeur du moment.
Voici donc ces quelques critères qui m’ont guidés :
– Motorisation maximum 10cm3 deux temps ( je n’en n’ai pas d’autre actuellement) .
– Envergure ne dépassant pas 1,80 m (pour des questions de transport.)
– Poids d’environ 4 kg (pour cette envergure de 1,80 m.)
– Un modèle dit "de tout week-end" donc qui ne craint pas le vent ( j’habite dans la vallée du Rhône)
– Un modèle qui ressemble à la réalité (donc du type semi maquette.)
– Si possible un modèle qui ne soit pas très courant sur les terrains.
Je venais de construire un Tiger Moth de1,47m d’envergure de D.B. Model (distribué par Model International)
et voulais un engin aussi facile à construire volant aussi bien mais un peu plus acrobatique.
Pour ne pas avoir de problème je me suis référé à mon expérience personnelle en la matière
de boîte de construction sans surprise (critère supplémentaire) et me souvint avoir construit il y a une dizaine
d’années, un Spitfire de 1,65 m issu d’un kit de Mick Reeves qui m’avait donné entière satisfaction,
tant par la construction que par les qualités de vol.
Je me suis donc mis à chercher un modèle chez ce fabricant d’outre manche ex-champion du monde de maquette .
J’ai contacté par téléphone Martyn Dereck de la société Model International .
Il est revendeur des kits de Mick Reeves ainsi que de bien d’autres marques d’ailleurs.
Avantage très appréciable avec Martyn Dereck : il parle très bien notre langue
et je n’ai pas à mettre en pratique mon parlé anglais bien limité .
Après lui avoir expliqué mon cas par téléphone , il me fait parvenir une liste de la production de Mick Reeves.
Au vu des critères fixés plus haut , mon choix s’est arrêté sur le Focke Wulf 190 D.
C’est un avion de 1,73 m d’envergure, donné pour 3,9 kg et d’une surface alaire de 50 dm 2 aboutissant
à un modèle chargé à un peu moins de 80 g/dm2 ; ces données me semblaient correctes et correspondaient
tout à fait aux paramètres que je m’étais fixés.
C’est donc en toute confiance que je commandai cette boîte de construction qui me fut livrée par la poste.
C’était en septembre 1992 et, frais de douane inclus, je trouvai le prix (critère supplémentaire évident)
très raisonnable en comparaison à celui de nombreux kits actuels. Et puis fait non négligeable, mon chèque que
j’avais établi en franc français , n’a été encaissé qu’au moment de l’expédition de mon colis de chez Model International.
Me voici donc en possession d’une boîte en carton avec une photo couleur du modèle sur le couvercle
(c’est sobre mais je n’ai pas l’intention de faire voler l’emballage).
Voici ce que contient la boîte (elle mesure 94x46x14 cm) :
– Du bois, balsa et contre-plaqué découpé aux formes voulue pour la réalisation du fuselage en construction traditionnelle
et la finition des ailes (bords de fuite, d’attaque et saumons ).
– Les ailes, en expansé blanc coffré samba dans leurs contre dépouilles.
– Différents accessoires qui sont :
* Train d’atterrissage en corde à piano de 5 (train fixe).
* Les 2 roues principales et la roulette de queue.
* La verrière transparente.
* Le capot avant en plastique moulé.
* Le pilote en plastique léger thermoformé (en 2 parties à assembler).
* L’entrée d’air du compresseur en plastique léger thermoformé (en 2 parties à assembler).
* Les faux échappements.
* Le cône de 90 mm.
* Le réservoir de 400 cc.
* Une planche de décalcomanies et le tableau de bort sur papier fort.
* Une notice en anglais et ( très important ) la traduction en français faite par Martyn Derek lui-même,
illustré par un éclaté du modèle avec les pièces numérotées et un triptyque de l’avion grandeur.
* Un sachet d’accastillage( chapes, axes, vis ... ).
Après avoir déballé et inspecté le contenu d’un kit quel qu’il soit , je pense qu’il est souhaitable de bien lire
la notice de construction, afin de s’imprégner de "la bête" et de ne pas partir en aveugle.
LA CONSTRUCTION
Je n’ai pas l’intention de reproduire ici la notice de montage qui est d’ailleurs très bien traduite.
Il n’y a qu’à la suivre pas à pas pour mener à bien cette construction.
Je vais plutôt essayer de décrire sommairement cette réalisation qui ne posera aucun problème à quiconque
aura fait l’acquisition de ce kit pour peu qu’il ait déjà une petite expérience du modélisme
(ce n’est pas un kit pour débutant).
Le fuselage
Le fuselage est construit sur la base d’une "structure primaire" formant un demi caisson par la hauteur en ctp de 3mm qui va de la
cloison pare-feu au bord de fuite de l’aile.
Une fois ce caisson assemblé à la colle époxy lente il faut le fixé à l’envers (logement d’aile vers le haut)
sur le chantier en ayant pris soin de tracer auparavant, sur ce même chantier, l’axe du fuselage
et la position des différents couples au cotes indiquées dans la notice.
Après avoir fixé les demis couples sur le chantier avec des épingles à tête en faisant attention à l’équerrage
(des couples et non pas des épingles ! ) , on colle les flancs prédécoupés
(j’ai fait tous ces collages à la colle vinylique) .
Puis après séchage il faut déplacer les épingles à tête pour pouvoir les retirer
quand les planchers en balsa 3mm auront été collés sur l’ensemble 1/2 couples/flancs ,
toujours sur ce même chantier (d’ou la nécessité de bien lire la notice avant
sous peine de se retrouver avec un 1/2 fuselage bien fixé sur le chantier ; ça vole pas terrible !! ).
Quand c’est bien sec on peut enlever cet ensemble du chantier et on s’aperçoit que l’on est en possession d’un demi fuselage qui se tient tout à fait bien,
ce qui promet une bonne rigidité du fuselage une fois terminé.
J’ en profite pour installer la roulette de queue sur le dernier couple.
La première modification que j’apporte à ce qui est notifié dans la boîte est le remplacement du tube guide en plastique
par un tube de mêmes dimensions en laiton, gage d’une meilleur solidité en cas d’atterrissage un peu dur et de roulage par vent de travers.
Ce tube laiton permettra en plus de faire les soudures des rondelles d’arrêt verticales sur la corde à piano de la roulette de queue sans avoir de problème
de fonte qu’aurait sans aucun doute posé le tube plastique (Une bonne soudure à l’étain nécessite un chauffage homogène des pièces à souder) .
On termine le gros de la construction du fuselage en collant les demis couples supérieurs et
les flancs supérieurs du fuseau qui vont du cockpit au stab et qui sont toujours en balsa 3mm découpés aux formes et dimensions voulues.
A noter qu’il n’y a que très peu d’ajustages à effectuer, les différentes pièces fournies sont suffisamment précises.
Seul l’arrondi du dessus du fuselage allant de la verrière à la dérive nécessitera quelques copeaux et poussières de balsa,
mais seulement après la pose de la dérive (bien plus tard) car la pièce de départ est une baguette de balsa rectangulaire.
Et voilà un fuselage presque terminé , à l’exception de l’habillage de la partie avant, vite réalisé et très léger.
Cette opération sera faite plus tard (elle aussi) car nous avons besoin de cet espace libre pour faire la fixation du bâti moteur et des ailes.
La notice propose de continuer la construction par la réalisation des ailes.
Alors , n’hésitons pas , d’autant plus que cela facilitera l’alignement du stabilo par rapport aux ailes
(ce qui est plus facile que le contraire).
Les ailes.
La première opération proposée consisterait à poser les blocs de bois dur,
support du train d’atterrissage livré fixe. Je trouvais bien dommage d’avoir un train fixe sur un tel avion.
J’avais équipé le Spitfire du même constructeur de cette manière et j’avais souvent regretté de ne pas avoir installé un train rentrant.
Alors qu’allais-je mettre ? J’hésite à cause du poids supplémentaire qu’apportera le train rentrant.
Train fixe = 175g ; train rentrant pneumatique =350g soit le double par rapport à la solution du kit.
Un rapide calcul fit voir que le supplément de poids serait alors de 4,5% par rapport au poids final théorique de 4kg.
Mon hésitation tomba et j’optai pour l’installation du train rentrant Mérati qui traîne (non !! qui est rangé) dans un tiroir de mon atelier en me faisant toutefois la promesse de construire léger.
Pour ce faire, il faut procéder aux découpes nécessaires dans les ailes (qui sont en expansé coffré)
en fonction des emplacements que j’ai prévu pour les logements du train rentrant et des puits de roues.
Pour ces derniers il faut prévoir suffisamment de jeu entre les parois et les roues(5mm)
car il est très désagréable de devoir poser un avion sur le ventre à cause d’une roue qui reste coincée dans l’aile.
De même il ne faut pas hésiter à mettre des platines de fixation en ctp des trains suffisamment grande
pour avoir une surface de collage d’autant plus grande sous peine de voir le train s’arracher
(ou plutôt se décoller) en cas d’atterrissage moins doux que prévu ou d’herbe un peu haute.
La protection de ces découpes sera faite par un badigeonnage à la résine époxy fluide.
Pas de découpe pour la bombonne d’air comprimé qui trouvera sa place dans le fuselage, ainsi que le servo de commande du distributeur.
Ensuite collage des saumons, des bords d’attaque et de fuite à la colle vinylique.
Quand c’est bien sec une bonne séance de ponçage s’impose, surtout sur les bord d’attaque, jusqu’à obtention du profil souhaité, les contres dépouille en polystyrène servant de gabarit.
Phase suivante sur la notice :
découpe des ailerons et des logements de renvoi de commande d’ailerons aux cotes indiquées dans la notice.
Pour suivre scrupuleusement les instructions de montage il aurait fallu que je fasse une saignée de 3mm de large pour laisser place à la commande d’aileron.
Je n’avais vraiment pas envie de découper l’aile pour être obligé de reboucher ensuite.
J’ai donc imaginé (mais sà »rement rien inventé) une autre façon de procéder.
Après repérage des entrées et des sorties des commandes et muni d’une corde à piano de 2 mm bien affà »tée
j’ai entrepris de percer chaque demi aile en partant du milieu jusqu’à aboutir dans les découpes des logement du renvoi.
Il est vrai que guider sa c.à .p. à l’aveuglette est un peu périlleux mais en le faisant avec douceur et précaution,
ce qui est dans la nature même d’un modéliste, on y arrive.
Après la troisième tentative la c.à p. était en place et dépassait largement de chaque extrémité.
Cette opération délicate enfin réalisée j’ai collé l’extrémité (préalablement affà »tée) d’une gaine transparente sur cette c.à p. de 2mm.
j’ai effectué ce collage à la cyano sur une longueur d’environ 2cm.
Après cela je n’avais plus qu’à tirer la c.à p. qui allait ainsi céder sa place
à la gaine dans le polystyrène de l’aile, la c.à .p ayant alors servi d’aiguille (voir croquis).
Il faut ensuite couper la gaine au ras du polystyrène ; quant à son immobilité, elle sera due à la pression et aux frottements du polystyrène sur elle.
J’ai apprécié de pouvoir mettre en bonne place une gaine, en quelques minutes, sans découpe, sans ajustage et sans ponçage du coffrage.
Bien évidemment, cette méthode n’est valable que pour des gaines droites et il faut procéder avec douceur.
Une fois les gaines en position il est nécessaire de repérer leur extrémité sur l’extrados de l’aile
où elles doivent déboucher à l’emplanture dans la découpe du logement du servo.
On colle les deux demi ailes ainsi préparées à l’époxy lente, en respectant le dièdre préconisé.
Un fois le collage sec , découpe du logement du servo de commande des ailerons et du passage des tuyauteries d’air du train rentrant.
C’est à ce moment là que j’aurais du installer les volets
(et je vous conseille de le faire) , mais n’anticipons pas sur le déroulement de l’histoire,suivons la notice.
Ces découpes étant effectuées ,habillage du logement du servo avec du balsa de 2mm
après quoi il est temps alors de renforcer l’assemblage par une bande de fibre de verre et résine époxy (tout à fait classique).
Pour finir il reste à faire la fixation de l’aile sur le fuselage par tétons ,
j’ai mis celui d’origine au centre plus deux autres de chaque coté par sécurité à l’avant et deux vis Nylon au bord de fuite
(Ã l’origine le kit ne propose qu’une seule vis) en prenant soin de respecter les alignements et calages aile/fuselage.
C’est là qu’on s’aperçoit qu’on a bien fait de ne pas terminer tout de suite l’avant du fuselage.
Quand l’aile est bien en place et les différents collages effectués, réalisation des karmans sur le fuselage à l’aide du bois fourni
sans omettre de placer une feuille de plastique entre le fuselage et l’aile pour éviter tout collage du fuselage sur celle-ci.
Puis réalisation des commandes et charnières d’ailerons (personnellement j’ai monté des charnières Kavan standard).
L’aile est ainsi terminée, il reste donc à faire l’empennage qui est tout de même un accessoire bien utile pour faire voler un avion.
L’empennage.
Le plan fixe horizontal est constitué d’une planche de balsa de 6,35mm d’épaisseur
(dimensions anglaises) découpée a la forme voulue, il ne reste donc qu’à poncer le bord d’attaque.
Le volet de profondeur est un profilé triangulaire dans lequel dans lequel on insert la baguette de jonction des deux futur demi volets,
puis découpe des dits volets au centre de la gouverne pour laisser le passage du volet de dérive.
Il est préférable, à mon avis, de renforcer la jonction des volets par une c.à .p. de 2mm pliée en U
car cet organe essentiel pour la vie de l’appareil m’a paru bien faible avec cette baguette de jonction en balsa.
Les compensateurs du volet de profondeur sont découpés dans la partie fixe du stab et collés
sur le bord d’attaque du volet qui est articulé par des charnières Kavan.
A ce stade il faut préparer la commande de profondeur en baguette de bois dur de diamètre 8mm prolongée de deux parties filetées de rayon de vélo.
Mettre en place le guignol de profondeur au centre du volet et positionner cet ensemble stab/commande sur le fuselage
en respectant une fois encore les différents alignements et calages et le coller à l’époxy
(le guignol se trouve alors à l’intérieur du fuselage et difficilement accessible par la suite mais invisible).
Pour la dérive, méthode presque identique puisqu’elle est constituée de planches et de blocs de balsa découpés en forme
mais qu’il restera à coller à la colle vinylique et à poncer pour la mise en forme définitive.
Cet à ce moment là qu’on termine l’arrondi de la partie arrière supérieure du fuselage pour avoir une bonne jonction de ces deux éléments.
N’hésitons pas à faire des copeaux à l’arrière.
Quand ces opérations sont réalisées mise en place et collage définitif de la dérive sur le fuselage.
J ’ai réalisé la commande du volet de dérive avec du câble d’acier tressé
gainé de plastique en aller-retour agissant sur un guignol en circuit imprimé époxy placé au bas de la gouverne.
La commande de roulette de queue directionnelle et faite en c.Ã .p. de 10/10
qui reprend les mouvements de la dérive sur laquelle j’ai fait un pli en Z pour limiter les efforts au servo de direction pendant le roulage.
L’oiseau commence à approcher de sa forme définitive mais il reste encore un peu de travail
(rassurez vous, c’est très vite fait ) pour que le modèle soit prêt à voler, et pour cela il est souhaitable qu’il dispose d’un moteur.
La partie avant du fuselage n’étant pas encore fermée il est très facile de positionner sur la cloison pare-feu le bâti moteur
(fourni dans le kit) qui recevra, en ce qui concerne mon avion, un moteur Super-Tigre de 10cc en position cylindre horizontal.
Quand le moteur et sa commande sont en place on peut alors terminer le fuselage en collant les planches de balsa 3mm en dessous
et le dessus qui est constitué d’un panneau plastique noir moulé qui va de la cloison pare-feu au cockpit
et qui comprend la forme des deux canons. Avant d’ajuster le capot moteur, composé de deux demis capots, il faut prévoir et installer l’échappement.
Je n’ai pas voulu, sur cet avion, mettre celui livré avec le moteur car il ne peut pas rentrer sous le capot
et se trouve "en première ligne" en cas de pylône (n’oublions pas que c’est un bicycle).
C’est pourquoi j’ai été amené à en fabriquer un qui soit plus discret.
La première version était une boîte de conserve vide (boite de pâté avec couvercle soudé)
modifiée en échappement et brasé à l’argent, résultat correct quoique un peu bruyant,
mais surtout la tôle épaisse de quelque dixièmes seulement se craquelait petit à petit faisant ainsi de plus en plus de bruit.
Il m’a donc fallu changé de matériaux, j’ai alors fait réaliser par un collègue une "boîte" avec couvercle de forme similaire à l’échappement précédent
mais cette fois-ci en aluminium de 1mm.
Le tube (alu) de sortie des gaz brà »lés ainsi que le coude (alu) de raccordement à la pipe d’échappement du moteur sont soudés sur cette boîte
avec des baguettes de soudure qui nécessite l’utilisation d’un chalumeau ordinaire du type "camping gaz".
Ce pot, plus léger que le précédent, plus silencieux (épaisseur des parois de 1mm),
est fixé sur la cloison pare-feu par une équerre alu et sa jonction à la pipe d’échappement du moteur
est faite par du tuyau silicone de diamètre intérieur 20mm.
Le volume du pot est d’environ 130 cm3, le tube d’échappement des gaz est un tube de diamètre intérieur 8mm pour une longueur de 5cm
(aucune chicane à l’intérieur). Pendant que je travaille sur cette partie de l’avion j’en profite pour installer
le tube de remplissage du réservoir et une valve de chambre à air de vélo qui me servira à remplir
la bombonne d’air comprimé qui assurera le fonctionnement du train rentrant.
Pour dissimuler ces deux entrées je les ai placées sur des petites pattes en laiton, à l’extrémité avant du bâti moteur
en bas et en haut d’où elles sont accessibles par l’avant entre le diamètre extérieur du cône d’hélice et le diamètre intérieur du capot.
Tout ceci étant fait on fixe le capot par quatre équerres sur la cloison pare-feu.
Il ne faut pas que le capot soit jointif avec le fuselage ; le jeu laissé sert au refroidissement du moteur comme sur le réel mais sans les volets thermostatiques.
J’ai été amené par la suite à remplacer les équerres en plastique fournies par des équerres alu quand j’ai refait le capot (on verra plus loin pourquoi).
Pour finir le fuselage il reste à coller la verrière, qui aura été positionnée à la cyano en très petite quantité
car les vapeurs attaquent et blanchissent la verrière, à la colle époxy et à poncer l’ensemble tout en évitant, bien sà »r, de poncer la dite verrière.
Finitions
L’entoilage du fuselage et des ailes a été fait à la soie et à l’enduit nitro,
ce qui permet une conservation correcte dans le temps et représente un excellent support pour la peinture.
Il m’a suffit de faire quatre couches d’enduit avec petite séance de ponçage entre chaque couche.
Les différents accessoires tels que , pots d’échappement fictifs, entrée d’air du turbo compresseur et pilote sont à fixer à ce moment-là .
Comme ils sont livrés réalisés en plastique fin, je les ai remplis de mousse polyuréthanne expansive qui,
une fois sèche, donne une plus grande rigidité et une meilleure assise pour le collage effectué à la colle époxy.
Attention de ne pas remplir exagérément le pilote car la mousse est longue a sécher et le mien, une fois installé à sa place,
après une séance de vol en été a attrapé la grosse tête.
En effet la mousse qui ne devait pas être bien sèche s’est dilatée sous l’effet de la chaleur à travers la verrière
et a commencé à écarter les deux demis coquille, d’où la grosse tête.
Quelque gouttes de cyano en serrant les coquilles et mon pilote a repris son aspect normal.
La peinture utilisée est une peinture glycérophtalique classique passée à l’Aérographe.
Gris perle pour les parties claires et gris foncé pour le reste.
Je n’ai pas fait une finition de "qualité maquette" sur cet avion que je destine à une utilisation de tous les week-ends.
Les habillages de train livrés dans la boîte n’ont pas été montés mais vous pourrez le faire et d’autre part
je n’ai pas réalisé les canons d’emplanture d’aile et j’ai laissé la verrière fixe.
Les différentes décorations sont faites au pinceau avec utilisation de pochoirs découpés dans des feuilles d’adhésif.
Équipement radio Je n’ai utilisé que des servos classiques pour chaque fonctions (5) avec un accu de 500 ma/h
et la radio elle-même est une Robbe Mars en 72 Mhz qui date déjà d’une douzaine d’années
mais dont je suis toujours satisfait.
Avec cet équipement inutile de rajouter du plomb, le centrage est obtenu en mettant l’accu au centre du fuselage.
Premier bilan de poids une fois l’avion prêt à voler : 3,8 kg ! !
Je n’en revenais pas moi-même, le poids est inférieur à celui annoncé sur la boîte.
Et puisqu’il est prêt à prendre l’air et que de toute façon c’est sa destination finale, ammenons Le FW190-D9 au terrain