La construction d’un capot moteur en fibre (2)

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Une première couche de tissu de verre est appliquée, puis une deuxième avant de poncer le tout pour obtenir une surface aussi lisse que possible. Afin de détecter les dernières imperfection, je passe une couche de couleur grise, qui met aussitôt en relief les dernières imperfections. Ces imperfections sont corrigées àl’aide d’un mastic de carrosserie (les taches blanches sur la photo).
Après une nouvelle séance de ponçage au papier de plus en plus fin on obtient une surface lisse et exempte de tous défaut. La surface du capot final n’en sera que plus belle ! Je me suis décidé àréaliser le moule en une seule partie. La forme ne devrait pas poser trop de problèmes lors le démoulage (le futur ne me donnera pas raison.) Le capot est donc mis àplat sur une surface plane protégée par une feuille de plastique afin que l’époxy ne colle pas dessus. Puis plusieurs couches de cire sont passées dessus (en les cirant entre chaque) et pour finir 2 couches d’agent de démoulant. Malheureusement la surface de mon capot n’était pas parfaitement plane si bien que j’ai du comblé les trous avec de la pâte àmodeler.
Une première couche de résine est appliquée au pinceau. Cette résine àdeux fonctions : elle permet de bien prendre l’empreinte du master (ce qui impossible àfaire avec seulement du tissu de verre chargé d’époxy), et de former en séchant une surface présentant une très bonne résistance àl’usure et aux rayures.
Le master est complètement recouvert de cette résine. On attend environ une petite demi-heure, pour que la résine commence àdevenir très pâteuse avant de passer àl’étape suivante.
On applique ici la première bande de tissu de verre (160g/m2). Il est très important de ne pas laisser sécher la résine car il faut que le tissu s’imprègne dans la couche de résine précédente afin d ’obtenir une forme sans défaut.